CAFE CINEMA _ LE GENRE : LA COMEDIE
Sous des formes variés, de la simple bastonnade à la répartie verbale, la comédie fait partie du cinéma depuis qu’un garnement a marché sur un tuyau pour « L’arroseur arrosé » des Frères Lumière, en 1895. Par la suite, les stars emploieront divers moyens pour nous faire rire et nous allons voir lesquels. Pour ce faire nous allons faire un panorama des différents styles du comique à travers l’histoire du Cinéma.
Le début de la Comédie au cinéma
C’est en France que sont tournées les premières comédies. En 1907, Pathé Marconi présente une série de films avec le personnage de Boireau, incarné par André Deed, première star comique. D’autres lui emboitent le pas en France et en Italie. L’un des plus talentueux est le français Max Linder, de qui Chaplin dira : « Il est le professeur à qui je dois tout ».
Le Burlesque
Le burlesque est caractérisé par l’emploi de termes comiques, familiers voire vulgaires pour évoquer des choses nobles et sérieuses. Le sens du mot a évolué au cours des époques et selon les arts concernés. « Burlesque » se dit aujourd’hui couramment pour désigner un comique exagéré, extravagant qui repose généralement sur un décalage entre la tonalité et le sujet traité dans un texte. Ce courant n’a rien à voir avec le « new burlesque », notion purement américaine décrivant un certain style de strip-tease.
Les mécaniques du Burlesque
Le burlesque est un genre cinématographique adapté du vaudeville et typique de l’ère muette. Il fait rire grâce à un comique de l’absurde et de l’irrationnel. Des événements extraordinaires ne cessent de faire irruption sans raison dans le quotidien. Le burlesque s’appelle aussi « slapstick », littéralement « coup de bâton ». Le gag repose alors sur un comique physique : il montre des chutes, des bagarres, des poursuites, des chocs…
Une approche historique permet d’affiner l’étude du genre, dont le socle est le gag. Toutefois, cette perspective historique n’épuise pas la question de la définition du burlesque, qui demande une réponse sur un autre plan : si le burlesque est un genre basé sur les gags visuels, c’est-à-dire sur des actions, il reste à interroger la série d’éléments qu’il met en jeu (corps, objets, lieux, etc.).
Les précurseurs du burlesque
Le burlesque est un genre cinématographique adapté du vaudeville et typique de l’ère muette (Charlot, Roscoe « Fatty » Arbuckle, Harold Lloyd, Buster Keaton) des années 1910 à 1930, mais n’y étant pas cantonné : certains films de Jacques Tati, Pierre Richard, Michael Hui (en) ou de Jackie Chan peuvent tout à fait être décrits comme essentiellement burlesques. Le terme est largement employé par la critique cinématographique, à partir de la seconde moitié du 20° siècle, pour pallier le manque de traduction du terme anglophone "slapstick" qui caractérise plus précisément la forme même du comique des master clowns américains.
Le Slapstick arrive en 1912 avec les films de Mack Senett. Elève de Griffith, et qui a pour objectif de surpasser Linder. Ayant obtenu la direction des Studios Keystone en 1913, il impose un comique visuel à son rythme étourdissant, utilisant toutes les formes de trucages.
Il forme une troupe de policiers burlesques, les fameux Keystone Kops. En général, l’histoire s’achève par une poursuite échevelé et périlleuse, où la troupe effectue ses propres cascades. Senett filme le premier lancer de tarte à la crème, exécuté par Mabel Normand sur Fatty Arbucke dans « A noise from the deep » (1913). Il réalise aussi le premier long métrage comique, « Le roman comique de Charlot et Lolotte » (1914) avec Marie Dressler et Charlie Chaplin.
Les quatre géants du film muet comique, Chaplin, Buster Keaton, Harold Loyd et Harry Langdon débutent tous dans ces films d’une ou deux bobines avant de tourner dans les longs métrages des années vingt. Si Chaplin est culotté, Keaton stoïque, Lloyd téméraire, Langdon présente un personnage d’éternel ahuri au visage lunaire et blanchâtre qui subit plus qu’il n’agit, une sorte de somnambule infantile que le critique James Agee a appelé le « Vieux poupon ». Harold Lloyd va, quant à lui, lancer la comédie risque-tout avec « Monte là-dessus » (1923, où il se suspend au bord d’un gratte-ciel.
La continuation
Si l’avènement du parlant déclenche une réduction de la production de comédies bouffonnes, la tradition du gag visuel se perpétue avec des duos comme Stan Laurel et Oliver Hardy dans les années trente, Bud Abbott et Lou Castello dans les années quarante, puis Dean Martin et Jerry Lewis dans les années cinquante et bien plus tard avec d’autres duo comme Bertrand Blier et Jean Lefevre sans oublier Louis de Funes et Bourvil , et Pierre Richard et Gérard Depardieu
La décennie suivante est marquée par la performance de Peter Sellers dans le rôle du très maladroit inspecteur Clouseau ; c’est la série des « Panthère rose » réalisée par Blake Edwards. En France, le gag visuel a pour maître Jacques Tati, Pierre Etaix et Louis de Funès. En Italie, c’est Toto.
Les comédies Pouet-Pouet
Très à la mode dans les années trente et quarante, elles connaissent une certaine évolution par la suite et s’oriente plus vers la comédie à part entière dans les années qui suivirent. Caractérisés par une situation hors du cadre rigide dans lequel se situe l’action comme l’armée, ces comédies connaissent un succès indéniable auprès d’un public simple qui bénéficie pour la première fois d’un peu de temps pour aller au cinéma.
Ce sont toutes les comédies dites « troupières » tournées par Fernandel comme « Les gaités de l’Escadron » de Maurice Tourneur (1932) , « Le coq du régiment » (1933) de Maurice Cammage, « Les bleus de la Marine » en 1934 et bien sûr « Ignace » de Pierre Colombier, sorti en 1937. Ces comédies étaient souvent le rendez-vous annuels avec un comédien de renom : Fernandel, Andrex, ou Michel Simon et souvent l’objet de rengaines à la mode.
Le genre s’est un peu démodé avec le temps jusqu’au moment où on peut penser qu’il a repris du poil de la bête avec la série des « Bidasses » dans les années 70 et celles de la « 7° Compagnie ». Finalement le genre n’a jamais complètement disparu et on peut considérer que les comédies jouées ou réalisées par Pierre Richard (seul ou avec Gérard Depardieu) étaient un peu de cet aqua bi.
Je mettrais un peu à part Bourvil qui fut autant acteur dramatique que comique. Toutefois certains de ces films rentrent bien dans la catégorie des films Pouet-Pouet. Ce sont notamment ceux tournés dans les années 50 : « Le Roi Pandore » d’André Berthomieu ; « Le Rosier de madame Husson » de Jean Boyer et à moindre degré « Le trou normand » également de Jean Boyer avec la toute jeune Brigitte Bardot
La naissance du mot d’esprit - Les dialogues
Les comédies dans lesquelles de bons mots fuseraient doivent attendre l’avènement du parlant, mais surtout l’arrivée d’un personnage excentrique et doté d’une voix hargneuse, W.C. Fields. Il participe aux scénarios et aux répliques de « The Bank Dick » (1940), « Never Give a Sucker an Even Break » (1941) et « Mon petit poussin chérie » (1940). Ce dernier est une parodie de Western, où il a une partenaire spirituelle à sa mesure en la personne de Mae West. Elle finit par lui voler la vedette. En effet si Mae West est une plantureuse beauté, un symbole sexuel et la vamp par excellence, c’est aussi une auteure chevronnée. Ses allusions et interprétations à double sens dans « Lucy Lou » et « Je ne suis pas un ange » (tournés en 1933) attirent les foudres des censeurs et déclenchent la création du Motion Picture Production Code. Mae West persévérera en étant un peu moins directe.
Même s’ils arrivent au cinéma qu’en 1929 avec « Noix de coco », les Marx Brothers sont sur scène depuis une vingtaine d’années. Ils ont présenté, « Noix de Coco » à Broadway deux années durant avant de l’adapter à l’écran. Sans inhibition et incontrôlables, ils séduisent par leur spontanéité et leur humour déjanté. Chaque frère reprend son personnage au fil des films : Groucho a son cigare, sa moustache faite au bouchon brûlé, ses jeux de mots et son sens aigu de l’irresponsabilité. Harpo est muet, émet quelques bruits, sourit et traque les filles. Chico massacre l’anglais avec un accent italien. Zeppo, le bellâtre n’apparait pas toujours. Quant à Gummo, le cinquième frère, il a quitté la troupe avant leurs débuts au cinéma. « La soupe au canard » (1933) de Leo Mc Carey, parodie l’état de guerre entre deux pays riverains est souvent considéré comme leur meilleur film. Leur ultime film ensemble (sans Zeppo qui les a quitté après « La soupe au canard ») sera « La pêche au trésor » (1949).
Tatouages, extrait de La Soupe au canard
En 1940, Bob Hope fait équipe avec Bing Crosbyet Dorothy Lamourpour tourner dans sept films hilarants « En route …. (Singapour, Zanzibar, Rio, etc…) ». Groucho Marx et Bob Hope influenceront Woddy Allen.
Au tournant des années 1960, les films dialogués par Michel Audiard reposent sur une alliance détonante du panache et du trait d’esprit. Cette alliance relève-t-elle du modèle héroïque français, hérité de Rostand, mais accordé à celui de la Résistance qui fait un retour remarqué dans les films de guerre comiques et consensuels de cette époque ? Le panache et le trait d’esprit qui caractérisent la verve dont Audiard gratifie tous ses personnages relèvent plutôt d’un souci de la sociabilité, à une époque où celle-ci a été considérablement fragilisée par les exactions et les hypocrisies de l’épuration post seconde guerre mondiale, menacée par l’impératif unanimiste entourant le retour du général de Gaulle au pouvoir en pleine crise algérienne, et transformée par le repli sur l’espace privé dû au mode de vie moderne qui s’impose à la fin des années 1950. Parmi les films dialogués ou faits par Audiard « Les tontons flingueurs » de Georges Lautner (1964) est le film culte dans ce domaine.
La comédie loufoque
Elle naît à Hollywood dans les années trente. La screwball comedy ou comédie loufoque est un sous-genre de la comédie hollywoodienne. Elle tire son nom de l’argot américain dans lequel screwball désigne un individu au comportement étrange voire excentrique.
Bien qu’aucune définition ne fasse réellement autorité, on considère généralement que ses caractéristiques principales sont la combinaison d’humour slapstick et de dialogues vifs. Ses ingrédients sont l’humour irrévérencieux, une action et des dialogues menés au pas de charge, et des personnages excentriques : de riches oisifs, opposés à de pauvres travailleurs dignes et plein de bons sens. L’intrigue peut-être axée sur la guerre des sexes.
Les limites temporelles d’une comédie loufoque sont, à l’image de la définition du genre, difficiles à tracer. Le film de Frank Capra, « New York-Miami », en 1934, est généralement considéré comme son premier représentant significatif et, si son âge d’or se termine avant le milieu des années 1940, des éléments du genre continuent d’apparaître, parfois sous la forme d’hommages ou de citations, dans des films contemporains. Pour expliquer son déclin, on avance notamment le fait que l’irruption de la Seconde Guerre mondiale et la fin de la Grande Dépression minèrent les codes thématiques qui faisaient la colonne vertébrale du genre, à savoir un exutoire à la misère. Par ailleurs, après la guerre, les personnages féminins du cinéma américain sont devenus un peu plus effacés, or la forte personnalité des femmes est l’ingrédient le plus notable du genre.
Parmi les joyaux de la comédie loufoque, outre « New York Miami » (1934) de Frank Capra, rencontre d’un dur à cuire (Clark Gable) et d’une riche frivole (Claudette Colbert) ; cinq Oscars au palmarès, on cite souvent « La vie facile » (1937) et « La Baronne de minuit » (1939) de Mitchell Lesien, et « Cette Sacrée Vérité » (1937) de Leo McCarey. Howard Hawks dirige Cary Grant et Katherine Hepburn dans « L’impossible Monsieur Bébé » (1938), puis à nouveau Gary Grant, avec Rosalind Russel dans « La Dame du Vendredi
» (1940).
Première rencontre avec Bébé, extrait de L’Impossible Monsieur Bébé
Preston Sturges réalise quelques comédies de la même veine, puis comme nous l’avons vu plus haut la Seconde Guerre mondiale rend ces frivolités déplacées. Mais pour moi le summum de la comédie loufoque reste « Hellzapoppin » film américain réalisé par H. C. Potter en 1941. Le film fut distribué en France à partir de 1947, le sous-titrage français ayant été fait par Pierre Dac (excusé du peu) et Fernand Rauzéna. La comédie, initialement intitulée Olsen & Johnson’s Hellzapoppin, fut de nouveau montée plusieurs fois ultérieurement (et notamment par Alexander Cohen et Jerry Lewis). Le film traite, sur un mode burlesque, des us et coutumes des milieux du spectacle, du théâtre et du cinéma.
Dans les années cinquante, on élève la bataille des sexes à un autre niveau, avec le duo Spencer Tracy et Katherine Hepburn, notamment dans « Madame porte la culotte » (1949) de George Cukor. Ce film annonce ceux d’un autre couple à l’écran, Rock Hudson – Doris Day, « Confidences sur l’oreiller » (1959), « Lover Come » (1961), « Ne m’envoyer pas de fleurs » (1964).
Madame porte la culotte - Vost FR par _Caprice_
La formule de ces « films de nana » est simple : le garçon rencontre la fille, la perd et puis la récupère. Recette efficace si l’on en juge ses variantes les plus récentes : « Quand Harry rencontre Sally » (1989) de Rob Reiner, « Pretty Woman » (1990) de Garry Marshall, « Nuits blanches à Seattle » (1993) de James L. Brooks et « Quatre mariages et un enterrement » (1994)
Les comédies romantiques actuelles découlent des modèles mis en place par ces comédies loufoques mais dans une perspective nettement plus conformiste, notamment quant à la place de la femme dans la société ou dans le couple.
Pretty Woman 3 par stadevelodromeMARSEILLE
La Comédie douce -amer
Ce sous – genre est sans doute avec son opposé, la « comédie trash » un des derniers nés du cinéma. Par cette oxymore on a rapproché ce qui dans une comédie fait rire et parfois pleurée. Ces dernières années sont plein d’exemples de type de comédie. Citons parmi les plus gros succès « Bienvenue chez les T’chis » (2008) de Dany Boone qui derrière un scénario un peu lourdingue, bourré de clichés se cache à peine la détresse du chef de famille (Kad Merade) qui ne demande qu’à être aimé par sa femme. Citons encore « Intouchables » (2011) et le tout dernier « Samba » (2014) de Olivier Nakache et Éric Toledano où le rire souvent présent n’efface la situation difficile des banlieues et la précarité du sans papiers.
Avec certaines comédies françaises grinçantes qui se sont exportées comme « La cage aux folles » (1978) d’Edouard Molinaro, il y avait également des prémices de ce genre. Mais ce sont les Anglais qui furent plus en avance dans ce domaine (sans doute l’effet de l’humour anglais).
Des années quarante aux années cinquante, ils ont produit des comédies à l’humour britannique, telles que « L’or se barre » (1951) de Michael Crichton, « L’homme au complet blanc » (1951) et « Tueurs de dames » (1955) de Alexander MacKendrick, et Noblesse oblige » (1949) de Robert Hamer. Tous avec Alex Guinness, le dernier lui permettant de tenir huit rôles différents. Les frères Coen ont signé en 2004 un remake de « Tueurs de Dames ».
La parodie
La parodie est une forme d’humour qui utilise le cadre, les personnages, le style et le fonctionnement d’une œuvre pour s’en moquer. Elle se base entre autres sur l’inversion et l’exagération des caractéristiques appartenant au sujet parodié.
Selon Dominique Maingueneau, la parodie constitue une « stratégie de réinvestissement d’un texte ou d’un genre de discours dans d’autres » : il s’agit d’une stratégie de « subversion », visant à disqualifier l’auteur du texte ou du genre source.
En pleine tension Est –Ouest qui fait l’objet de films sombres et inquiétants ayant pour sujet la menace de guerre nucléaire ou la guerre au Vietnam, des réalisateurs engagés proposent des satires à l’humour noir, tel Stanley Kubrick avec « Docteur Folamour » (1964) ou Robert Altman avec « M.A.S.H » (1970).
Mel Brooks parodie le western ou le film d’épouvante avec « Le Shérif est en prison » (1974) et « Frankestein junoir » (1974). Les frères Coen et Jim Abraham moquent le film catastrophe avec « Y’a-t-il un Pilote dans l’avion ? » (1980) et le film d’espionnage avec la série des [« Naked Gune » qui commence en 1988 avec « Y’a-t-il un flic pour sauver la Reine ? » et s’achève en 1994. De même, Nike Meyers invente le personnage d’Austin Powers, sorte de James Bond obsédé à l’époque du « Swinging London ».
Plus tard, les films qui parodient d’autres films font un tabac. Ainsi après « Star Wars » (1977) de George Lucas, Mel Brooks (encore lui) réalise « La folle histoire de l’Espace » (1987). Après « Independence Day » (1996) de Roland Emmeriche, Tim Burton réalise la même année « Mars Attacks ! ». Après la série de James Bond, « OSS117, Le Caire nid d’espions » (2006) de Michel Hazanavicius détourne le genre vers une comédie désopilante.
Film complet
La comédie trash
Ce genre de comédie ne figure pas parmi les sommets de la subtilité, de la délicatesse et de l’esthétisme. Néanmoins leurs succès méritent que l’on s’y attarde un peu faute de trouver une explication à l’engouement de leurs publics. Dans les années quatre-vingts, l’humour était déjà devenu plus gras avec les séries des « Police Academy ». Mais c’est récemment que les réalisateurs peut-être à la fois par le désir de faire parler d’eux ou par goût de la « déconne » se lancent dans des réalisations dont le bon goût n’est pas toujours au rendez-vous, amis qui font rire. Il faut citer dans ce genre les comédies débridées des Frères Farrelly , où on dépasse les limites de l’humour crade et du gag lourd à souhait, mais qui amusent bien, comme dans « Mary à tout prix » (1998) .
Police Academy 1 Parie 1_0001 par emiliefan2th
En France, Michael Youn en fait des tonnes avec son film à sketchs : « Les 11 commandements » accompagné de l’humoriste Dieudonné (c’est dire) en 2004. Dans un autre genre où la dérision n’est pas absente, Larry Charles présente deux films complètement déjantés : « Borat, leçons culturelles sur l’Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan » en 2009 et « The Dictator » en 2013. Citrons encore « Very bad trip » de Todd Phillips. Ceci dit, ces films ont surtout beaucoup de succès auprès des jeunes séduits par le coté provoque et il faut bien le dire par le côté « Pipi Caca » du scénario.
En conclusion le rire étant le propre de l’homme il sera longtemps encore le propre du Cinéma. Evoluant selon les modes, les émotions du moment la comédie s’adapte, se modifie, s’amplifie mais demeure un des genres le plus prisé du public. La comédie et la comédie romantique sont les genres cinématographiques français plébiscités (tous deux à 36%), devant les drames, les films d’action, les comédies dramatiques, les films historiques et les documentaires. Ce qui est bien lorsque l’on sait que sur la Comédie représentait 20 % de la production des films parus en France.