Nanar de Juillet 2016 _ Goal II la consécration

  • Mis à jour : 29 septembre 2018

« Le foot ! Le foot ! Le foot ! On n’entend plus que ça » disait un jour un célèbre humoriste dans un sketch qui ne l’était pas moins. Il faut dire que pendant un mois nous en avons manger et sous toutes les coutures.
Etat d’âmes des joueurs, gestes inconvenants ou d’un con venant, jusqu’à un retour à un vieux jeu du moyen age remis à la mode par les supporters russes et anglais (La soule) on aura tout vu et tout entendu durant cet Euro 2016.

La soule (ou chôle en picard) est un jeu traditionnel pratiqué sous l’ancien régime principalement en France. Ancêtre présumé du football et du rugby, il se rapproche de ce dernier, si ce n’est que les deux équipes ont souvent un même en but (un lieu-dit, une mare), que leur composition n’a pas de limites définies (à l’origine les équipes étaient constituées de tous les hommes valides de deux ou plusieurs villages/ mariés contre non mariés quand la choule était jetée par la dernière mariée de l’année). Le manque de règle définie et l’exode rural ont contribué à son déclin avant une résurrection récente soit dans un cadre purement traditionnel en Picardie, soit avec des règles précises avec compétitions scolaires ou non en Normandie.

Vous voyez une différence avec la « Soule » ?

Bref, il n’y avait pas de raison que Cultures & Cinémas ne vous recherche pas un film qui pourrait vous rappeler les bonnes bières prisent devant la télévision. Et tant qu’à faire pour respecter cette rubrique : un véritable nanar.

En fait ce fut difficile . Bien sûr j’ai bien pensé au dernier film sur le sujet sorti le 29 mai dernier, juste avant l’Euro (comme par hasard) : « The Footballers ». Présenté comme l’événement de l’été, le long métrage propose un casting plutôt étonnant, les joueurs de l’Equipe de France de Football. « Giroud, Diarra, Lloris, Griezmann » et « Coman » se retrouvent ainsi sur l’affiche.

Le synopsis = Dans un futur éloigné où la technologie a transformé le quotidien, une race extra-terrestre est parvenue à retourner les machines contre les hommes. Dernier rempart de l’humanité, l’Équipe de France de football va devoir affronter la plus grande des menaces lors d’un match galactique pour la survie de l’espèce. Équipées d’armures ultra high-tech, les supers stars du ballon rond français disputeront un match de titans, évitant comètes et météorites, et défiant les lois de la gravité.Une épopée cosmique, aux allures futuristes où le football n’est plus seulement un sport, mais une force supérieure !

Avouez qu’il y a tous les ingrédients du gros Nanar. Mais le problème est que ce ne soit pas sûr qu’il s’agit d’un film. Cela ressemble plus à une opération de communication (sponsor, fédération ?). Un spot publicitaire au profit du PMU tourne en boucle avant les retransmissions de l’Euro 2016. Nous vous laissons avec la bande annonce de The Footballers.

Vous avouerez que c’est un peu court pour le classer dans les Nanars. Non mais quand même faut pas rigoler avec ces choses là ! Nous avons donc choisi un vrai nanar :« GOAL II LA CONSÉCRATION »

C’est le 2° Volet d’une série de trois films qui racontent les aventures de Santiago Muñez . Ce film américain sortit en 2007 a été réalisé par Jaume Collet-Serra. Grâce à un don exceptionnel pour le football, Santiago Munez est passé des bas quartiers de Los Angeles au club mythique de Newcastle United. 18 mois plus tard, alors qu’il est fiancé à Roz, son rêve de devenir une des plus grandes stars du football se réalise : il est transféré au Real Madrid. Il se retrouve dans l’équipe de Beckham, Zidane et Raul, et joue à leurs côtés.
Le jeune homme découvre la gloire et l’argent, mais tout cela menace son équilibre et son bonheur personnel. Tous les rêves ont leurs limites, et pour ne pas tout perdre, Santiago va devoir décider ce qui compte vraiment pour lui...

Ce film a de solides références pour figurer dans notre catégorie : note de la presse 1,9/5 et même le public n’a pas contredit cette note puisqu’il a accordé 2.1/5 à ce film. Ici on reprend les mêmes bases que dans le précédent opus : des effets spéciaux tous ratés, des clichés en veux-tu en voilà, une mise en scène assez pauvre. Cela c’est pour la forme, sur le fond il y a des idées d’analyse d’un monde que bien peu de gens connaissent (coucou les footix et les football haters), mais justement, on dirait que ça a été écrit pour ces gens-là. Les thèmes évoqués (l’argent, la célébrité dans le sport, la trahison, etc) ne sont pas parcourus en profondeur, du coup tout parait superficiel.

Le film en entier

Post Scriptum

i