Critiques extraites de Télérama et autres magazines dont Allociné et Première
Sorties du mercredi 18 juin 2014
TELERAMA AIME BEAUCOUP
Cotation 4/5
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Note de la presse : 3.7/5
Note du public : 3.0/5
Critique :
Synopsis : Quatre garc ?ons du New Jersey, issus d’un milieu modeste, montent le groupe "The Four Seasons" qui deviendra mythique dans les anne ?es 60. Leurs e ?checs et leurs succe ?s sont ponctue ?s par les tubes emble ?matiques de toute une ge ?ne ?ration, a ? l’instar de “Sherry,” “Big Girls Don’t Cry,” “Walk Like a Man,” “Dawn,” “Rag Doll,” “Bye Bye Baby,” “Who Loves You,” et bien d’autres encore.
Ces standards sont aujourd’hui repris par les fans de la come ?die musicale qui triomphe a ? Broadway depuis huit ans et qui a connu une tourne ?e mondiale a ? succe ?s.
Adaptation de la comédie musicale de Broadway.
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Note de la presse : 3.7/5
Note du public : 3.2/5
Critique : A voir à lire ( Virgile Dumez ) 3/4 _ Pur film noir à l’ancienne, cette adaptation d’un bouquin de Patricia Highsmith parvient à retrouver la saveur d’un cinéma certes classique, mais ô combien stimulant.
Synopsis : 1962. Un couple de touristes ame ?ricains tre ?s e ?le ?gants, le charismatique Chester MacFarland et sa jeune e ?pouse Colette, arrive a ? Athe ?nes. A ? l’Acropole, ils rencontrent Rydal, jeune guide ame ?ricain parlant grec, arnaqueur de touristes a ? l’occasion. Se ?duit par la beaute ? de Colette et impressionne ? par la fortune de Chester, Rydal accepte sans he ?siter leur invitation a ? di ?ner. Les McFarland se re ?ve ?lent moins lisses qu’il n’y parai ?t : le luxe et leur raffinement cachent bien mal leur part d’ombre.
D’après le roman de Patricia Highsmith
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Note de la presse : 3.0/5
Note du public : 2.9/5
Critique : PREMIERE (Eric Vernay) _ 3/4 _ Dans "Mondovino" (2004), Jonathan Nossiter avait déjà pointé du doigt les ravages de la mondialisation à travers le prisme du vin. L’enquête reprend ici à une échelle plus modeste et locale, au nord de l’Italie. Si le discours, édifiant, apparaît vite assez manichéen – petits viticulteurs contre grand capital, singularité des saveurs contre standardisation du goût, respect écologique contre destruction chimique du sol – le cinéaste-sommelier parvient néanmoins à donner une forme stimulante à ce duel entre David et Goliath. Des extraits de films de Charlie Chaplin, Alfred Hitchcock ou Robert Bresson jalonnent en effet le documentaire, ainsi que des archives télévisuelles, faisant trinquer agriculture et culture dans un ludique maelström d’images. La pétillante caméra à l’épaule de Nossiter étourdit parfois les méninges mais c’est capiteux, provocant, drôle, ouvert aux accidents et aux impuretés, bref, tout sauf insipide, à l’instar du précieux breuvage en péril.
Synopsis : Re ?unis sous le soleil de l’Italie, une poigne ?e de vignerons et un directeur de Cine ?mathe ?que partagent leur passion du vin et du cine ?ma. En quelques anne ?es, des agriculteurs libres ont transforme ? la conception du vin ainsi que son marche ? en produisant un vin dit « naturel ». Par gou ?t de la liberte ?, de la transmission, de l’honne ?tete ? artisanale et de la sante ? de la plane ?te (et de ses habitants), ils sont entre ?s en re ?sistance. Contre la tyrannie du marche ? et des gouvernements qui le servent.
Stefano Bellotti, le Pasolini des vignes (poe ?te et rebelle !) dans le Pie ?mont et Elena et Anna Pantaleoni, deux ge ?ne ?rations de femmes E ?miliennes, re ?-imaginent, souvent avec leur ironie, comment contester. Rejoins par Corrado Dottori dans les Marches et Giovanna Tiezzi en Toscane, ils partent tous a ? la recherche de la prochaine bataille.
Mais un engagement e ?cologique envers la nature ne sert a ? rien s’il n’y a pas e ?galement une e ?cologie de la culture. Comme le vin, la transmission vitale et le ro ?le contestataire de la culture cine ?matographique sont menace ?s de disparition.
Dix ans apre ?s MONDOVINO, Jonathan Nossiter part a ? la rencontre en Italie de ses quelques re ?sistants, de ces passeurs de vie.
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Note de la presse : 3.3/5
Note du public : 3.1/5
Critique : Télérama ( Aurélien Ferenczi )_ 2/4 _ Empathie maximale pour les personnages, art de la rupture du ton : le cinéaste prend bien soin que les histoires familiales qu’il raconte de film en film ne virent pas trop franchement à la tragédie, une spécialité locale… On apprécie hautement son élégance exubérante.
Synopsis : A la mort de leur mère, Dany et son frère Odysseas, 16 et 18 ans, prennent la route d’Athènes à Thessalonique pour retrouver leur père, un Grec qu’ils n’ont jamais connu. Albanais par leur mère, ils sont étrangers dans leur propre pays et veulent que ce père les reconnaisse pour obtenir la nationalité grecque. Dany et Ody se sont aussi promis de participer à un populaire concours de chant qui pourrait rendre leur vie meilleure. Ce voyage mettra à l’épreuve la force de leurs liens, leur part d’enfance et leur amour des chansons italiennes.
TELERAMA AIME UN PEU
Cotation 3/5
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Note de la presse : 2.9/5
Note du public : 2.8/5
Critique : A voir à lire ( Jean-Claude Arrougé ) - 2/4 _ Une fantaisie de Robert Guédiguian, où le cinéaste retrouve les lieux marseillais qu’il affectionne et son fidèle petit monde. Une comédie sympathique et loufoque qui se regarde avec un certain plaisir.
Synopsis : C’est le jour de son anniversaire et Ariane est plus seule que jamais dans sa jolie maison. Les bougies sont allumées sur le gâteau. Mais les invités se sont excusés… Ils ne viendront pas. Alors elle prend sa jolie voiture et quitte sa jolie banlieue pour se perdre dans la grande ville…
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Note de la presse : 3.1/5
Note du public : 3.0/5
Critique : A voir à lire ( Jean-Claude Arrougé ) 3/4 _ Autour d’Armida Miserere, directrice de prisons en Italie pendant vingt ans, un beau film engagé sur le combat contre "Cosa nostra" et une superbe histoire d’amour. Avec une comédienne exceptionnelle : Valeria Golino.
Synopsis : Armida Miserere est l’une des premières femmes directrices de prison d’Italie. Régulièrement menacée de mort, elle n’a pas froid aux yeux et impose son autorité tout en s’appliquant à faire respecter les droits des détenus. À la fois forte et fragile, pugnace et sensible, elle rêve aussi d’une vie familiale sans histoire.
Sa vie bascule le jour où son mari se fait brutalement assassiner par la mafia. Désormais sans attache, elle accepte la direction de prisons parmi les plus dures d’Italie, sans jamais renoncer à sa quête de vérité et de justice.
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Note de la presse : 3.0/5
Note du public : 3.2/5
Critique : PREMIERE (Damien Leblanc) _ 2/4 _ S’appuyant sur près de deux cents extraits de films, ce documentaire observe comment la représentation de la femme a évolué dans le cinéma espagnol des années 30 à aujourd’hui. Si la voix off souligne avec humour l’affolant machisme dans lequel le pays a longtemps baigné, l’analyse manque d’ambition quand il s’agit d’évoquer les changements décisifs opérés par le cinéma de Pedro Almodóvar après la mort de Franco. Le voyage demeure cependant instructif et rappelle que certaines avancées comme le droit à l’avortement ne sont jamais définitivement acquises.
Synopsis : Des anne ?es 30 a ? nos jours, une chronique sur la repre ?sentation de la femme dans le cine ?ma espagnol, a ? travers pas moins de 180 fragments de film. Une manie ?re aussi de revisiter l’histoire de l’Espagne.
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Note de la presse : 4.0/5
Note du public : 3.1/5
Critique : PREMIERE (Sylvestre Picard) _ 3/4 _ Danger Dave, c’est le surnom de David Martelleur, un Belge expert en skate, grand dadais barbu limite SDF, éternel ado vêtu de T-shirts Iron Maiden qui enchaîne les bitures nocturnes et qui foire une compétition sur deux à cause de ses gueules de bois. Hanté par de beaux plans qui apparaissent comme des spectres au son d’une musique new wave, ce documentaire tourné sur cinq ans est une belle surprise, fragments d’une odyssée sans but des squats d’Europe du Nord aux terrains vagues de Thaïlande, avec un esprit punk désabusé.
Synopsis : Cinq années durant, aux quatre coins du monde, David, un skater professionnel en fin de carrière, et les siens sont radiographiés dans un univers urbain fait de bois ou de béton. Restituant les codes d’un nomadisme en marge des idées politiques et des guides touristiques, "Danger Dave" relate les vicissitudes de cet homme aux mille visages qui ne veut pas vieillir. "Danger Dave" interroge le vide qui s’installe autour de David et questionne le déni et le jusqu’au-boutisme de son comportement.
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Note de la presse : 3.5/5
Note du public : 3.1/5
Critique : PREMIERE (Christophe Narbonne) _ 2/4 _ Le succès d’"Amour "contribuerait-il à l’émergence du « film de fin de vie » ? On peut se poser la question tant cette variante israélienne nourrit de ressemblances avec le drame de Michael Haneke. Comme Amour, "Épilogue" dépasse le simple constat de la déchéance physique pour s’interroger sur la nature profonde du sentiment amoureux. Où puiser la force de réinventer le couple quand votre corps vous lâche inexorablement ? Un peu trop démonstratif et accablant par instants, ce premier long métrage révèle néanmoins un cinéaste prometteur.
Synopsis : Hayuta et Berl, pionniers, militants fondateurs de la premie ?re heure de l’e ?tat d’Israe ?l, ne reconnaissent plus grand-chose de leur ide ?al de jeunesse, dans la socie ?te ? israe ?lienne des anne ?es 2000. Apre ?s des anne ?es de combats, leurs re ?ves communs, leur projet re ?volutionnaire de construire un e ?tat-providence, sont toujours intacts. Certes, le corps a vieillit, mais leur cœur et leur esprit, ont garde ? la frai ?cheur des utopies de leurs 20 ans. Confronte ?s aux l’absurdite ?s d’une administration kafkai ?enne et autoritaire, fatigue ?s d’e ?tre rele ?gue ?s au rang de citoyens fanto ?mes, ils de ?cident de s’offrir un dernier grand baroude d’honneur. Libres.
TELERAMA N’ A PAS DONNE D’AVIS , A VOUS DE JUGER
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Note de la presse :
Note du public : 3.1/5
Critique :
Synopsis : Une fête de la nature qui a exigé plus de deux ans de tournage en Afrique, Asie, Amérique du Sud. Captés dans leur intimité, les animaux vivent selon les rythmes éternels : chasse, jeu, amour, repos...
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Note de la presse : 2.7/5
Note du public : 3.0/5
Critique : PREMIERE (Mathieu Carratier) 2/4 _ On ne va pas se mentir, si cette Triple Alliance existe, c’est évidemment plus pour surfer allègrement sur le succès de "Mes meilleures amies" que pour la beauté de l’art. Les coutures sont apparentes, à commencer par le casting : une star internationale, Cameron Diaz, pour flatter le box-office ; madame Apatow à la ville, Leslie Mann, pour la caution comédie branchée ; et enfin la mannequin Kate Upton dans son premier rôle important au cinéma, histoire de mettre un peu de piment dans la promo. Plongez ce trio de blondes piquantes dans une intrigue ressemblant à l’accroche de couverture d’un magazine féminin (« Peut-on être copine avec les maîtresses de son mari ? »), ajoutez une bonne dose de girl power (l’époux adultère va sacrément morfler) et vous obtenez l’un de ces produits hollywoodiens savamment millimétrés qui, parfois, peuvent s’avérer redoutablement efficaces. C’est le cas du nouveau film de Nick Cassavetes (She’s So Lovely, N’oublie jamais). Le réalisateur a su s’effacer au profit d’un divertissement populaire dont la grande idée est d’avoir confié à Leslie Mann le rôle de la femme au bord de la crise de nerfs. Au terme de plusieurs scènes d’anthologie – incluant une beuverie épique à la conclusion acrobatique –, l’actrice prouve une nouvelle fois qu’elle est l’une des armes fatales les plus injustement sous-exploitées de la comédie américaine.
Synopsis : Carly découvre que son nouveau petit ami Marc est un imposteur, lorsqu’elle rencontre accidentellement sa femme, Kate. Carly va se prendre d’affection pour elle, et leur improbable amitié va se renforcer encore un peu plus lorsqu’elles réalisent que Marc les trompe toutes les deux avec une autre femme, Amber.
Les trois femmes vont joindre leurs forces et mettre au point un impitoyable complot pour se venger